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Brioche et Pruneau en communauté

Publié le par aulivia

Journal de Bord: Jeudi 31 octobre 2013

 

Moi: 31ans et 90centième..

Pruneau: 31mois, de la pâte à modeler et du yaourt

Brioche: 10mois, des kikis dans les cheveux et de la purée de carottes

 

Mes chéris!

 

Aujourd'hui c'est halloween, mais vous êtes encore petits pour vous en rendre compte! l'année prochaine, peut-être que je vous déguiserai et que l'on ira chercher des bonbons chez les voisins. Bon il faudra que l'on déménage avant ça, parce que je ne pense pas que les vaches, les poules et les moutons, distribuent des bonbons et tremblent devant "des bonbons ou un sort!"

 

Bref, on verra l'année prochaine. En attendant, j'ai acheté des bonbons et dans notre campagne, personne n'est passé... Du coup, avec votre père, on va devoir se dévouer pour les manger... Vous êtes encpre trop petits (ce qui nous arrange bien pour le coup!) C'est dure la vie!!

 

Je voulais vous parler de la vie en communauté, ou... Comment vous arrivez à me faire passer pour une grosse menteuse! Vous êtes trop mignon...

 

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Pruneau: pour l'instant tu ne parles pas beaucoup, ou alors dans une langue inconnue... Par contre, si à moi tu ne dis jamais merci, tu le dis à tout le monde même quand c'est toi qui prête un jouet ....

 

Tu n'es pas encore propre mais tu adores dire le mot CACA et montrer les toilettes quand il y a du monde, chose que tu ne fais jamais lorsqu'on est seuls...sachant que je soutiens que pour l'instant ça ne t'intéresse pas!

 

Tu es toujours le plus sage des enfants de la bande, tu ne cries pas et prête les jouets... Bizarre.. à la maison, les chats sont devenus sourds et ta soeur n'a le droit de voir la boite de légos qu'à travers tes cheveux...

 

Brioche: Tu ne veux jamais faire de sieste le matin, sauf quand je suis avec du monde et que je dis que tu ne dors pas le matin... évidemment...

 

Tu ne pleures jamais en présence d'inconnus par contre à la maison tu t'en donnes à coeur joie...

 

 

Mais parce qu'il y a un mais, vous êtes toujours de bonne humeur, vous souriez, riez, chantez! Vous faites des câlins et des bisous et lorsque l'on sort au restaurant ou en ville, vous êtes sages et adorables! Et quand vous jouez ensemble et que vous vous marrez tous les deux, je suis presque jalouse de votre complicité...

 

Mais quand même, je pourrais avoir les bons côtés quand on est que tous les trois... s'il vous plait???? Juste pour voir ce que cela fait...

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Des votes et des clics

Publié le par aulivia

Et voilà!

 

Ma nouvelle est en ligne!

 

J'espère qu'elle vous plaira! Je vous mets le lien et n'hésitez pas à venir me dire ce que vous en avez pensé et à me donner vos impressions!

 

Et n'oubliez pas de voter, je compte sur vous!!

 

À âmes égales

 

Bonne lecture et encore merci de me suivre et me soutenir!

 

Aulivia

 

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le clic et l'odeur

Publié le par aulivia

Vous sentez? Non vous ne sentez rien? Pas même une odeur un peu étrange qui vous titillerait les narines, mettrait votre nez au garde à vous?

 

Bizarre....

 

Parce que moi je sens ... bien que je vais encore avoir besoin de vous....

 

J'ai envoyé ce matin même ma nouvelle pour le concours jedeviensecrivain.com.


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J'ai bossé sur cette nouvelle comme sur aucune autre. J'ai fait une trame, des recherches pour la rendre plus crédible. Ensuite, mes lecteurs tests l'ont lue, j'ai changé les parties qui ne me plaisaient pas et les points qu'ils pensaient qu'il fallait que j'améliore. Et maintenant elle est envoyé, elle passe " en modération" 

Et lorsqu'elle sera en ligne, ça sera partie pour plus d'un mois de votes où je vais vous.... relancer encore et encore à voter pour moi. Car l'enjeu est doublement grand et doublement plus compliqué... Déjà la sélection ne se fait que par les votes des lecteurs donc vous... On ne sait pas combien de votes les nouvelles reçoivent à priori donc on ne sait pas si on fait partie des premiers ou pas... Donc forcément plus on sera de votes plus on a de chances d'être dans les 10... c'est mathématique, enfin je crois...

Ensuite les 10 sélectionnées sont lus par les organisateurs et Maxime chattam. Alors ça c'est juste terrible, parce que bon Maxime Chattam c'est juste mon auteur préféré... rien que ça... donc savoir qu'avec un peu (beaucoup) de votes, il pourrait lire ma nouvelle... yihaaaaa

Et de plus la nouvelle qui remporte le concours gagne un contrat avec un éditeur pour écrire et publier son roman...

Forcément les enjeux sont énormes...

 

Je compte donc sur vous et vous tiens au courant dès que ma nouvelle est en ligne!

 

Ci-dessous le synopsis de ma nouvelle en espérant que cela vous plaise!

 


Émilie a changé même si elle ne le sait pas encore. Elle était gauchère, elle est maintenant droitière. Elle avait les yeux marrons clairs, ils sont maintenant d’un noir profond. Elle travaillait comme secrétaire de mairie, elle est aujourd’hui tueuse en série.

 

Bonne journée à vous!

 

 

 

 

Vous pouvez également me retrouver sur facebook par ici >>> Quatrième de couverture

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N'est pas vide-poche qui veut!

Publié le par aulivia

Vous souvenez-vous de Léa et Thelma? Qui avait chacune de leur cpoté une vase grec... Si ce n'est pas le cas, vous pouvez relire cette nouvelle juste là >>> Toujours là !

J'avais écrit cette nouvelle pour un concours avant de me rendre compte qu'il fallait 3000-6000 caractères aors que j'avais fait ça en nombre de mots! Bon juste  20 000 caractères de trop..

du coup j'ai écrit une autre nouvelle, centrée sur Thelma. Malheureusement, elle n'a pas été retenu pour le concours, du coup je vous la fais découvrir juste en dessous.

Bonne lecture!

 

 

 

junk-store.jpg


Un rayon de soleil venait de se poser sur les breloques d’un lustre pendu dans la vitrine. Il explosa en millions de fragments lumineux qui balayèrent toute la pièce, éclairants les diverses objets disséminés dans l’espace. Des nappes et des torchons à carreaux blancs et rouges étaient savamment posés sur une vieille table en fer forgé près d’un ensemble de vases dépareillés. Deux bouquets de fleurs délicates, l’un sur un tabouret au pied rouge vif, l’autre  mettant en valeur une malle en osier donnaient à côté champêtre à la scène. On s’attendait à voir arriver en sautillant à la manière d’Heidi, une enfant, un collier de marguerites sur la tête. Un chiffonnier servait de desserte à un vieux téléphone et révélait dans un de ses tiroirs, un papier de soie sur lequel reposaient des sautoirs et des bagues de diverses époques. Un fauteuil à oreilles tapissé d’un joli tissu rayé blanc et rose donnait le change à une chaise type coloniale. Bien souvent, les passants devenaient clients, s’arrêtant dans un premier temps pour regarder la vitrine et cet endroit si particulier, puis attirés, entraient pour découvrir. Lorsqu’ils passaient la porte, Thelma les attendait, généralement derrière son comptoir, une tasse de thé noir à la main. Elle savait tout de suite quelle personne allait convenir à tel objet et vice-versa. Elle était une marieuse, devinant dès le premier regard ce qui allait les rendre heureux. Thelma aimait son magasin et toutes les antiquités qui s’y trouvaient. Elle faisait attention à chaque objet, lui apportant sa touche personnelle, le mettant en valeur grâce à un assemblage qu’elle seule maitrisait.

Par contre, s’il y avait une chose qu’elle détestait par-dessus tout, c’était l’irrespect des gens pour ses trésors. Et depuis quelques semaines, elle avait l’impression qu’un importun s’amusait avec ses nerfs. Elle avait récupéré un lot de vases et de coupes d’origines diverses lors d’un vide-grenier et l’une d’entre elles servait régulièrement de poubelle. Une jolie coupe grecque en céramique, noire avec deux grosses anses, et en son milieu, une frise beige représentant des athlètes aux olympiades. Elle l’avait tout d’abord posée à l’entrée mais le soir même, quelqu’un avait laissé quelques pièces, des euros,  ainsi qu’un trousseau de clés dans le fond du vase. Un client les avait peut-être oubliés là. Thelma les avait gardés au fond d’un tiroir, attendant que leur propriétaire vienne les réclamer. Quelques jours plus tard, alors qu’elle avait déplacé le vase près d’un miroir ouvragé, c’était un second trousseau de clés ainsi qu’un paquet de mouchoirs en papiers qui s’y trouvaient. Et ce manège durait.

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Pourtant, à chaque nouvelle découverte, excédée, elle déplaçait le vase, le mettant toujours un peu plus près de son comptoir, pour l’avoir sous les yeux et savoir qui se jouait d’elle. Aujourd’hui, la vieille femme avait quasiment fermé boutique lorsqu’elle se rendit compte que de nouveaux présents l’attendaient. Cette fois-ci, s’en était trop ! Elle avait mis le vase délibérément dans une vitrine en verre verrouillée, parmi les quelques pièces en argent de sa collection. Pour que l’on puisse y déposer quelque chose, il aurait fallu avoir la clé. Et celle-ci était dans la veste de Thelma et n’avait pas bougé. Elle inspecta la vitrine à la recherche d’une ouverture, tenta de tirer sur le verrou, mais celui-ci refusa obstinément de s’ouvrir. Ce n’était donc pas possible. Personne n’avait pu atteindre le vase. Le mystère restait entier. Au fond de la coupe, une bague en or surmontée d’un rubis ovale la narguait. Il s’agissait d’un bijou de valeur, mais pas du tout le genre de produits qu’elle proposait dans sa boutique. De plus l’étiquette de prix avait encore disparue. C’était au moins la dixième qu’elle collait sur le bord intérieur. Thelma ouvrit l’armoire en verre, prit la coupe dans ses mains et se dirigea vers son arrière-boutique. Ici personne ne pourrait s’amuser à ses dépens ! Elle posa l’objet sur l’une des étagères qui encombraient ce réduit déjà surchargé et retourna dans son magasin.

Il faisait nuit noir dans la boutique. Et le silence régnait en maître depuis que Thelma l’avait quitté quelques heures auparavant. De temps à autre, on pouvait entendre des bribes de conversations ainsi que des éclats de voix provenant du restaurant de l’autre côté du mur. Le vase grec était toujours là, posé sur l’étagère dans l’arrière-boutique, coincé entre un vieux gramophone et une boite en carton défraichi. Un léger tintement résonna dans la minuscule pièce. Au fond de la coupe, une petit clé dorée venait d’apparaitre.

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Brioche et Pruneau sont malades!

Publié le par aulivia

Journal de bord: Lundi 21 Octobre 2013

 

Moi : 31ans et pas beaucoup d'heures de sommeil

Pruneau :  30mois, une narine bouchée, l'autre qui coule

Brioche : 9 mois et des rebiquettes... des cernes et une otite

 

 

Mes chieurs, pauvres enfants...

 

C'est avec grand plaisir, que vous ouvrez le bal des otites et des rhumes pour cette saison automne-hiver 2013.

 

Brioche, nez coulant, main sur l'oreille (otite inside, oh yeah) se trémousse dans son lit. Telle une night clubbeuse, elle bouge son corps au rythme des basses pleurs, les siens... Je décide d'aller danser avec elle. je la prends dans mes bras, nous échangeons un regard, elle jette sa tête en arrière et crie sa joie douleur. La nuit va être longue et nous allons vivre d'intenses (et longs) moments, elle, moi et son vomi...

 

A l'étage se déroule un autre spectacle. Pruneau a revêtu ses habits de lumière, sa morv e brille dans la nuit... Debout dans son lit, enroulé dans sa couverture, il scande mon nom avec ferveur "mamaaaannn". Il attend le show avec impatience, tel un fan en délire. J'arrive avec mes instruments (doliprane, serum phy et leurs potes) et commence le spectacle. Il se déhanche au rythme des pschit dans son nez. La tête à droite puis à gauche et vice versa. Il transpire, c'est l'éclate...

 

Mes enfants sont malades ... Oh yeah!

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Je suis là!

Publié le par aulivia

Je me rends compte que je n'ai pas beaucoup écrit ici dernièrement.

Mais en tant que blog de nouvelles, déjà pour le remplir, il faut des nouvelles...

Et là j'en ai deux en court d'écriture mais loin d'être finies...

Je pourrais vous parler de Brioche et Pruneau mais ils sont trop sages en ce moment... ils ne font pas de bêtises et je n'ai franchement pas envie de les aider à en trouver pour avoir matière à écrire...

 

Par contre je peux vous parler de mon prochain concours!

 

sur le site jedeviensecrivain.com

il y a un concours de nouvelles certes mais le point important c'est qu'il est présidé par .... ... .... roulement de tambour s'iiiil vous plait!

Maxime Chattam...

et là forcément mon coeur me dit de participer, je pourrais être lue par mon auteur préféré.

Par contre, la sélection se fait par le vote des lecteurs donc s'il y a des blogueurs connus et reconnus qui envoient leurs fans voter pour eux, je ne ferais pas le poids...

Je suis donc en train de plancher sur la meilleure nouvelle de ma vie. Pour faire partie des 10 sélectionnés.

Vous croisez tout et dès qu'elle est en ligne je vous avertie!

 

Après, pour la nouvelle, je n'ai pas encore choisi le domaine, thriller, comédie, fantasy, fantastique.... bref, j'ai le choix (trop de choix) donc l'idée n'est pas encore définie! ça sera juste la nouvelle que je vais le plus travailler! Promis!!

 

allez j'y retourne!

 

Bonne soirée mes p'tits poulets!

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Brioche et Pruneau vont au resto!

Publié le par aulivia

Journal de bord: Vendredi 11 Octobre 2013

 

Moi : 31ans, 11mois et 1 semaine ; pas encore 32 !!

Pruneau : 31mois, des gâteaux apéros et un thé glacé à la pêche

Brioche : 9mois et des barrettes... des légos et un morceau de pomme

 

Voilà voilà, votre premier resto, c’était un vendredi soir à 19h38. Bon normalement c’était pour 19H30, mais on était à la bourre comme d’habitude.  (Les parents qui réussissent à arriver pile à l’heure, se lèvent et surtout m’envoient un mail avec leurs trucs et astuces …

Nous n’étions pas dans n’importe quel restaurant, mais dans une pizzéria qui fait des pizzas (incroyable, non !) géantes et des triples burgers. Brioche malheureusement pour toi, tu es bien trop petite pour te rendre compte de ça, car tu ne manges pas encore de pizzas, ni burger, ni frites d’ailleurs. Pruneau, toi tu étais content parce que tes parents qui t’aiment, t’ont commandé un thé glacé à la pêche… Ouais c’est fête, on est des fous! Et toi, tu as mangé des frites et du steak haché avec du ketchup… un repas équilibré ! Pour nous aussi les adultes c’était équilibré… Une feuille de salade pour la digestion et on était content !

Je me souviens, qu’avant lorsque j’étais une jeune femme insouciante  et surtout sans enfant, et que j’allais au resto, j’appréhendais toujours de voir débarquer des familles avec poussettes, sacs à langer et bambins en bas âges qui vont avec. Ouais je sais, ce n’est pas sympa. Si en plus, ils se retrouvaient installés à la table dernière la mienne, je passais ma soirée à jeter des coups d’œil et à l’affut du moindre bruit, pleurs, cris, trucs de bébés qui pourraient m’horripiler. Et souvent c’étaient les parents essayant de contenir leurs enfants qui faisaient beaucoup de boucan.

Du coup, sortir avec vous mes petits chéris, ça me stresse à chaque fois. Et si vous pleurez, si vous criez, si vous ne voulez pas écouter ou faites des bêtises, quelle attitude avoir…

Je prévois donc un sac empli de bordel choses qui pourrait mettre utile pour prévoir, enrayer chaque situation. (Biberons, gâteaux, jouets, tenue de rechanges papier et crayon de couleur, petites voitures, hochet par milliers, …)

Mais franchement vendredi soir, vous avez été parfaits… Pas un pleur, pas un cri, Pruneau tu as fait le zouave allongé sur la moquette du resto parce que les spots te faisaient marrer. Tu as tenté de draguer une jeune femme assise à la table à côté mais son homme n’était pas réceptif. Brioche, tu as fait tomber ton hochet au moins 50 fois mais tu souriais à toute le monde.

Nous de notre côté, on a pris le temps de boire l’apéritif, de manger, de papoter, de rigoler, de prendre un dessert (oui oui, la glace ça fait digérer, et l’île flottante aussi !) et nous sommes repartis heureux de notre soirée, vous toujours aussi sages l’un dans la poussette, l’autre dans l’écharpe.

Vous étiez les seuls enfants dans le restaurant. Pourtant nous ne devions pas être les seuls parents. Je me pose la question, sommes-nous inconscient et/ou courageux au point de vous emmener avec nous ?

Et sinon on remet ça quand ?

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Jour férié

Publié le par aulivia

Voici une courte nouvelle suite à un défi sur ma page facebook.

le thème: Une vie de chien

l'handicap: une fin heureuse

 

et voilà, bonne lecture!

 

(PS: en ce moment j'écris beaucoup sur les animaux, je m'en rends compte, mais ils me plaisent!)

 

 


 

Lorsque les gens font une comparaison entre les chiens et les chats, certaines différences reviennent à tous les coups. Les chiens sont dépendants de leurs maîtres, ils ne vivent que pour eux, par eux. Ils sont obéissants et ont besoin d’un chef de meute pour les diriger. Les chats quant à eux, sont indépendants, peuvent se débrouiller seul, sans maître, ils écoutent rarement ce qu’on leurs dit et en font bien souvent rien qu’à leurs têtes. Depuis quelques temps, Thémis aurait aimé être un chat. Parce qu’il en avait marre de cette vie de chien… qui ne lui convenait plus. Il aurait voulu pouvoir faire ce qu’il voulait sans que Bruno son maître ne soit là pour le lui dire. Il voulait aller courir quand bon lui semblait, et pas seulement lors de la promenade digestive. Il voulait manger jusqu’à plus faim et pas seulement la ration du soir, mais bon un extra de temps en temps, voilà ce qu’il souhaitait…Le seul problème, c’est qu’il n’avait pas à se plaindre. Il avait tout pour être heureux. Bruno, son maître avait une femme et des enfants qui l’adoraient. Il dormait dans un panier très confortable près du radiateur et avait un immense terrain pour courir et se détendre les pattes. Mais il avait besoin de plus… besoin de liberté !

Bruno appela Thémis. Celui-ci arriva dans l’instant. L’homme était fier de son animal, un chien loup de Tchécoslovaquie. En tant que dresseur, il était sa plus belle réussite. Il l’emmenait partout avec lui pour montrer à ses clients qu’avec de la volonté et du travail, on pouvait réussir à obtenir des résultats spectaculaires. Car bien souvent, les chiens loups étaient présentés comme des bêtes têtues et rebelles. C’était tout simplement sa meilleure carte de visite. Mais n’allez pas croire qu’il n’aimait pas son chien, il l’adorait. C’était son troisième enfant, et s’il le fallait, il aurait tout fait pour lui. D’ailleurs depuis quelques temps, il trouvait que Thémis avait un drôle de comportement, comme s’il en avait marre, tel un adolescent qui faisait les choses mais sans volonté, juste pour qu’on lui fiche la paix au plus vite. Du coup, lorsqu’il effectuait des prestations de dressage, il demandait des choses basiques à son chien pour que celui-ci ne le lui fasse pas défaut. Bruno regarda l’heure et se rendit compte qu’il était temps d’y aller. Ils avaint un cours d’Agility en groupe sur un terrain qu’il louait à quelques kilomètres de là. Thémis était assis à ses côtés et attendait les directives. Et comme à chaque fois, Bruno lui rappella les règles avant le départ, comme il l’aurait fait avec son fils ou sa fille.

-          Thémis, on va aller à l’Agility maintenant, je compte sur toi pour donner l’exemple mon beau. Il va y avoir des chiens plus jeunes et il va falloir leur montrer comment on passe les obstacles. Tu écoutes mes ordres et moi je respecte tes possibilités. Allez, monte en voiture, mon loulou !

Le chien le regarda droit dans les yeux et pencha la tête à gauche. Il avait compris et au signal, il sauta avec facilité dans le coffre du break garé dans le jardin. Bruno n’avait pas constaté que Thémis avec le regard éteint.

Tous deux arrivés sur le terrain, ils profitaient généralement de l’heure précèdent le cours pour jouer avec un frisbee, le jeu préféré de l’animal. Bruno lancait le jouet le plus loin possible et le chien partait dans un sprint pour attraper l’objet en vol. Il le ramenait et attendait le lancer suivant. Enfin, c’est ce qui se passait d’habitude. Aujourd’hui, Thémis n’avait pas envie de jouer. Dès sa descente de la voiture, le chien-loup avait foncé vers la grille qui séparait le terrain de la forêt avoisinante et s’était assis pour contempler l’immensité verte. Etrange, c’était bien la première fois qu’il avait une réaction pareille.

Mais Thémis n’avait pas envie. Toutes les semaines la même rengaine, les mêmes ordres à suivre, les  mêmes rencontres. Il voulait plus aujourd’hui. Il aurait tant aimé partir se balader en forêt juste pour cette fois. Sans devoir suivre des ordres de Bruno. Faire ce qu’il voulait, lui. Suivre son instinct de loup.

Son maître s’approcha de la grille et s’accroupit près de son chien. Tous les deux regardaient dans la même direction. Bruno posa la main sur la tête de l’animal. Il décrocha son téléphone et pendant les minutes qui suivirent, passa plusieurs appels. Lorsqu’il eut fini, il flatta le cou de son ami et prit la parole.

-          Thémis, j’ai comme l’impression que tu as besoin d’autre chose aujourd’hui. Est-ce que ça te dirait qu’on aille se balader en forêt, que tu puisses t’amuser?

Le chien se leva d’un bond. Il avait bien compris le message même s’ils ne parlaient pas le même langage. Il courut en direction du portail. L’homme eut du mal à le rattraper et c’est le sourire aux lèvres qu’il permit à son compagnon  de faire ce qu’il voulait pendant les heures qui suivirent. Il avait ressenti son besoin de liberté, ce ras le bol du quotidien. Lui aussi pensait qu’il fallait lâcher la bride de temps en temps!

La fin de la journée ne fut que joie, course, jeux et liberté. Thémis courait dans un sens, puis dans l’autre, escaladait un talus et le redescendait à fond. Il grattait le sol, et partait renifler un arbre unee centaine de mètres plus loin. Il happait les feuilles qui en tombaient et hurlait sa joie à tue-tête. Ses poils flottaient dans le vent, ses oreilles en arrière, la truffe humant toutes les odeurs environnantes. Bruno avait du mal à le suivre mais il savait qu’une fois sa soif assouvit, son chien reviendrait heureux et fourbu. Thémis était fou de joie, il avait rêvé de cette après-midi pendant si longtemps.

Le soir, Bruno expliqua à sa femme et ses enfants leur après-midi dans la forêt. Tous les quatre regardèrent Thémis allongé dans son panier, dormant de tout son saoul, épuisé par sa journée. Et Ils en étaient sûres, il souriait.

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Toutes les nuits

Publié le par aulivia

Voici un texte court pour un défi sur le thème "réveil nocturne". l'handicap était que le personage principal devait être un petit garçon de 6ans. Pas facile d'écrire à la place d'un enfant!

 

j'espère qu'il vous plaira!!

 

 

 

 

 

 

 

-          « Maman chante-moi une chanson ! S’il te plait… j’aime tellement quand tu chantes, tu as une belle voix, si jolie. Une dernière fois et après promis, je dors ! »

-          « Mais mon chéri, il est tard, et tout le monde dort. » répondit la maman de Simon, alors qu’elle souriait à la demande de son fils.

-          « Juste une ! » dit Simon l’implorant, les yeux grands ouverts.

Après avoir chanté la chanson de la nuit une ultime fois, la maman de Simon brancha la veilleuse et éteignit la lumière. Elle regarda son cadet se pelotonner sous sa couette, serrant son doudou dans ses bras. Elle ferma la porte doucement. Le petit garçon sentait le sommeil le happer. A peine quelques minutes plus tard, il était parti dans un monde empli couleurs, reflétant les activités qu’il avait faites dans la journée. Ce que ne savait pas sa maman, par contre, c’est que Simon avait un secret. Un truc rien qu’à lui et qu’il ne révèlerait pas, même si son frère le torturait à coups de chatouilles ou lui cachait son doudou. Ce secret était trop important !

Cette nuit-là, lorsqu’il ouvrit les yeux, il faisait encore nuit noire. Il devait être très tard, car il n’entendait même pas la télé dans le salon. Simon repoussa la couette au bout de son lit et déposa son lion en peluche sur son oreiller. Il ouvrit la porte de sa chambre le plus discrètement possible et se faufila dans le couloir. Il s’arrêta un instant devant la porte de ses parents et colla son oreille à la porte. Son père ronflait un petit peu. C’était bon, il pouvait descendre au rez-de-chaussée. Bon, il ne fallait pas que les marches grincent comme la dernière fois.

Arrivé en bas, il se dirigea vers la cuisine ouverte sur le salon. Là, il ouvrit le frigo et sortit le litre de lait et les restes du repas du soir. Des saucisses et des petits pois, ça ferait l’affaire. Il prit les deux coupelles qu’il cachait sous le meuble de la cuisine depuis quelques temps déjà et trottina jusqu’au salon. Seule la lumière de la lune éclairait la pièce. De l’autre côté de la baie vitré, son ami l’attendait. Comme toutes les nuits depuis la première fois, où ils s’étaient rencontrés. Cette fois-là, Simon était juste descendu boire un verre d’eau et c’est par hasard, qu’il avait vu que quelqu’un ou quelque chose le regardait de l’autre côté de la vitre. Il était assis là à observer l’intérieur. Cette nuit, c’était différent, il n’était plus là par hasard. Ses deux yeux brillaient dans la nuit et lorsqu’il vit Simon arriver avec son repas, il sourit. Simon était heureux, il avait trouvé un copain avec qui parler, certes son ami ne lui répondait pas mais il savait qu’il le comprenait.

La première fois qu’ils s’étaient vus, ils avaient eu peur l’un de l’autre. L’un était trop grand, l’autre trop étrange. Le premier couvert de poils, le second tout chétif. La vitre qui les séparaient leurs avaient permis de se découvrir. Et depuis maintenant plusieurs semaines, Simon attendait ce moment avec impatience. Il se réveillait toutes les nuits et avait pris de plus en plus confiance, jusqu’à ouvrir la fenêtre et s’approcher. Simon voyant l’allure de son ami, avait compris qu’il devait avoir faim. Depuis, il lui donnait à manger toutes les nuits. Au début, il s’était contenté d’un peu de pain, maintenant il finissait quasiment tous les restes des repas et Simon était gêné lorsque sa maman les cherchait tous les matins. Mais comment aurait-elle pu soupçonner son fils de six ans.

Simon mit un peu de lait dans une coupelle et versa le contenu de l’assiette dans l’autre. L’animal ne mit que quelques secondes pour engloutir ce qu’il lui avait apporté. Sa longue queue remua dans tous les sens. C’était sa façon à lui de le remercier. Simon était assis sur la marche de la baie vitrée, et son ami vient se blottir contre lui. Simon avait bien réfléchit, il avait décidé que bientôt, il parlerait à sa maman, et lui demanderait si son ami pouvait venir vivre avec eux. Il avait un peu peur de sa réaction mais peut-être que lorsqu’elle le verrait elle comprendrait qu’il avait juste besoin d’une famille. Et puis, il était très gentil pour un rat.

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Mes articles pour Sobusygirls!

Publié le par aulivia

Voilà maintenant un mois que j'ai rejoint la rédaction du webzine Sobusygirls.fr.

Il s'agit d'un exercice forcément pas des plus simples pour moi, adepte des écrits plus longs et ancrés dans l'imaginaire. Là, ce sont des articles tournées vers les femmes "So busy" et les moins busy aussi! Mais j'avoue y prendre goût. Je travaille sur des sujets différents à chaque fois, pour essayer d'agrandir ma palette. je fais des recherches dans certains domaines, mais j''écris sur ce que j'aime et ce qui me plaît.

 

Voici une récap' de mes différents articles, vous verrez c'est éclectique!! N'hésitez pas à aller les lire, ou les relire!

 

Pourquoi j'adore vivre à la campagne.

 

Moi aussi, j'ai fait ma rentrée!

 

Mes vacances, mes enfants, mes emmerdes!

 

les 5 actrices avec qui je partagerai mon lit!

 

Pourquoi je n'ai pas honte de lire de la Chick-lit!

 

 

J'ai la possibilité de les mettre sur ce blog en plus de sur le webzine, je l'ai fait pour les premiers mais j'avoue que j'ai plutôt envie de vous mettre les liens et de garder mon petit coin confortable avec mes nouvelles et mes histoires courtes. J'adore ce nouveau stylé d'écriture et j'ai déjà un million d'idées donc ça ne va pas s'arrêter comme ça!!

(Sachant que je vous mettrais régulièrement les liens de ce que je publie là-bas !)

 

Qu'en pensez-vous?

 

 

 

PS: J'ai toujours un défi en cours, que je n'ai pas réalisé sur le thème "réveil nocturne" avec handicap "narrateur: enfant de 6ans". Bon j'aurais du le rendre mardi... je suis super à la bourre mais je compte bien le faire

et j'ai un autre défi de ma page facebook avec pour thème "une vie de chien" et comme handicap "une fin heureuse"

 

On va y arriver!!

 

Bonne journée!

 

 

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