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Brioche et Pruneau vont au parc

Publié le par aulivia

Journal de bord: Mardi 27 Août 2013

 

Moi : 31ans et 8 cheveux blancs (Ils se sont regroupés en mèche, ces cons...)

Pruneau : quasi 29mois, une tranche de rôti et un yaourt aux fruits

Brioche : 7mois et des frisettes... Purée de patates douces et compote pomme-pêche

 

Aujourd’hui votre mère a fait preuve d’abnégation (oui j’emploie des mots savants parfois ! je vous cultive mes chéris)… Elle vous a emmené au Parc.

Alors comment dire…

Le parc quand tu as entre 2 et 10ans, c’est juste l’éclate. Il y des jeux partout, des toboggans, en veux-tu en voilà, des balancelles, des échelles de cordes, des trucs qui font du bruit, des cailloux, de l’herbe, du sol que quand tu tombes tu te fais même pas mal… et des enfants…. Des enfants partout, par dizaine, des grappes… Des grands des petits, des filles des garçons, des qui crient, des qui rigolent ou qui pleurent, des silencieux tout en douceur, il n’y en a pas…

Du coup pour les parents, le parc c’est plutôt un terrain miné avec de l’angoisse, du sang, des cris, des larmes…

Déjà, il n’y a pas assez de bancs pour le nombre de parents présents, le concepteur a mis des jouets pour occuper plus de 100 enfants mais il a mis trois bancs… à moins d’arriver aux aurores, avec tes marmots encore en pyj’, tu peux toujours (crever la gueule ouverte) caresser l’espoir de poser ton royal popotin sur un banc. Du coup, tu vas t’asseoir dans l’herbe. Enfin l’herbe, je me comprends…parce qu’il y a déjà eu tellement de monde les jours, mois, années auparavant que l’herbe est plutôt perdue au milieu de la poussière et des graviers. Vous me direz, on s’en fiche au final de tout ça ! Ce qui nous intéresse quand on va dans un parc c’est que nos chères têtes blondes s’amusent (et rentrent super fatiguées comme ça on les couche tôt, très tôt et on voit enfin le début du film…).

De l’angoisse… Voui mon p’tit il y en a… Car ta mère va passer son temps à chercher où est son enfant, s’il va bien ; s’il descend le toboggan sur les fesses mais surtout pas la tête la première ; où il a mis sa casquette, ses chaussures, son short…  Et encore, moi je n’ai que Pruneau à surveiller, Brioche, elle n’avance pas très vite du coup, elle reste assise sur « l’herbe » et joue tranquillement. Alors j’imagine, les mères qui viennent avec leurs deux ou trous ou plus… Elles doivent passer leur temps à compter, à checker, à courir… c’est pas une vie ça ma pov’ dame !

Du sang… Nann ! On fait très attention et les jeux sont pensés pour être inoffensifs pour les enfants qui jouent dessus… Seul bémol, les enfants trouvent toujours des méthodes innovantes et pas du tout recommandées par les concepteurs pour utiliser les jeux en question…Il y a le toboggan qu’on remonte par la descente un classique. Les échelles que certains aiment descendre la tête la première, faire le cochon pendu sur les barrières de protection, et j’en passe. Mais toutes les mères prévoient les mouchoirs, lingettes, pansements et couvertures de survie pour parer à toutes éventualités.

Des cris… les miens… Pruneau ton goûter, ta casquette, tes chaussures… descend le toboggan dans le bon sens, ne remonte pas le toboggan par-là… Argh… je suis au bout du rouleau…

Des larmes… Les miennes ! Parce que bon, rester une heure le cul sur les cailloux… hein.. Pour Pruneau aussi : car quand vient le moment de partir, c’est toujours la crise de larmes, malheureux comme un caillou cet enfant. Personne ne l’aime…Il n’a fait que 32 glissades de toboggan.

Retour à la voiture, je respire, j’ai fait ma BA ! Vous êtes contents, je le suis aussi (on est enfin partis !!! youhou !)

 

Mais sinon c’était une chouette journée !

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